mardi 1 avril 2014

Pauline Marois annonce l'annulation du scrutin du 7 avril

Aussitôt arrivée devant la meute de journalistes qui l'attendaient pour son point de presse matinal, Pauline Marois aurait coupé court à l'interrogatoire attendu au sujet des allégations de financement illégal impliquant son mari Claude Blanchet. Contre toute attente, c'est une chef péquiste rayonnante et détendue - certains avancent même qu'elle réprimait alors un fou rire - qui se serait écriée aux représentants de la presse:
«Time out, les boys!... POISSON D'AVRIL! Y'en n'aura pas d'élection le 7 avril! On vous a bien eus, hein?»
Visiblement indisposé par cet aveu de la première ministre, un des représentants des médias anglophones aurait demandé d'un ton cynique:
«Plutôt que d'être une bonne blague, votre volteface d'aujourd'hui n'est-elle pas plutôt motivée par votre difficulté à ramener votre projet de charte de la laïcité - qui est objectivement parlant raciste et xénophobe - au cœur des débats de la campagne?»
D'un ton badin, madame Marois aurait simplement envoyé:
«Here, let's say, the many souverainiste fish always gigotent and barbotent in my party, you know, so when we talk about the Charte de la laïcité during the campagne, the people do not be afraid about un référendum. As we say in the dicton gaspésien: if you succeed in détourner l'attention of the tuna, it will be pas mal plus facile de l'embarquer in the chaloupe 
Parallèlement, selon la rumeur, Jean-Marc Fournier, dont l'absence dans la campagne libérale a été maintes fois soulevée, aurait réagi à la nouvelle en ces termes:
«Ben voyons, pensez-vous vraiment que je l'savais pas que c'était une joke, cette campagne-là? Non mais, vous auriez dû allumer qu'il y avait anguille sous roche quand vous avez remarqué que je ne courais pas devant vos Kodak pour me montrer la binette.
Inquiétez-vous pas: quand ça va être une vraie campagne, je vais être là en permanence comme une sangsue accrochée au dos d'un requin!», a-t-il ajouté avant de se racler la gorge et de prendre une gorgée d'eau.
Esquivant habilement une dernière question au sujet de la reprise prochaine des travaux de la commission Charbonneau, le député de Saint-Laurent aurait conclu son point de presse en s'indignant que ce poisson d'avril était une farce lamentable et indigne d'une première ministre, indiquant d'un ton solennel que son parti à lui ne se limiterait jamais à une seule journée par année pour rire du monde.

 

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