lundi 28 avril 2014

Le gouvernement du Québec vise le gros lot pour équilibrer son budget

Afin de faire face plus efficacement aux défis présentés par la poursuite de l'équilibre budgétaire, le premier ministre Philippe Couillard aurait annoncé ce matin avoir pris la décision de procéder à la création du nouveau ministère de l'Implantation stratégique de la gestion responsable du déficit et de la dette et de la Lutte pour l'intimidation des contribuables.

Par ailleurs, avec le ferme objectif d'être davantage en mesure de «mettre la main sur la moindre parcelle de cash qui traine dans les poches du monde», nous avons appris de bonne source dans l'entourage du PM que le gouvernement québécois aurait trouvé le jackpot pour parvenir à ses fins.

Concrètement, un projet de loi novateur serait bientôt déposé et prévoirait que, dorénavant, l'inscription GOUVERNEMENT DU QUÉBEC en lettres cursives apparaitrait à l'impression sur la ligne SIGNEZ - SIGN de chaque billet de loterie vendu au Québec, faisant de facto de celui-ci un gagnant au même titre que les autres signataires du billet si les bons chiffres sortent.

Parallèlement, selon la rumeur, c'est Julie Boulet qui serait incidemment nommée à la tête de ce ministère. Elle qui s'était dit profondément attristée la semaine dernière d'avoir été ignorée dans la formation du conseil des ministres aurait eu toute une surprise en apprenant la nouvelle de la bouche d'un Philippe Couillard tout sourire qui lui aurait fait une bine sur l'épaule en disant: «Hein, ma Julie, tu l'avais pas vu venir, celle-là!».

En guise de réaction à cette nouvelle, un collaborateur de madame Boulet aurait affirmé que, compte tenu du fait que la «générosité» des contribuables sera grandement sollicitée pour financer le budget de ce nouveau ministère, la députée de Laviolette sera la personne toute désignée pour occuper ce poste, elle «dont l'ordre professionnel a reconnu par le passé l'expérience pour recevoir des cadeaux.»


vendredi 25 avril 2014

L'hôtel Le Concorde sera déménagé à Drummondville

L'ouverture prochaine du centre de foires à Drummondville a déjà donné lieu à quelques annonces d'envergure en ce qui a trait au développement du secteur hôtelier dans la métropole centricoise. À ce sujet, le journal L'Express a notamment publié récemment ces deux nouvelles dans ses pages: Futur HÔtel Unique à Drummondville et Un autre projet d'hôtel à l'étude.

Or, de notre côté, nous avons appris de source sure qu'un autre projet hôtelier important serait annoncé d'ici peu, à savoir le déménagement à Drummondville de l'hôtel Le Concorde. L'idée serait née suite au souhait exprimé il y a deux semaines par le maire de Québec, qui aurait dit vouloir «envoyer un signal à la mafia ou à toute organisation criminelle du Québec pour leur dire que Québec n'était par une terre d'accueil pour leurs investissements immobiliers».

Terrorisée par cet avertissement à l'effet qu'elle serait devenue persona non grata dans la capitale, la mafia en question aurait pris la décision de «jouer safe avec Labeaume» et de réinstaller l'hôtel nouvellement acquis pas trop proche de lui, à Drummondville. Le représentant du groupe d'investisseurs aurait également déclaré à l'un de nos collaborateurs:
«Le Vieux Québec, c'est out! En optant pour Drummondville, on se tourne vers l'avenir. En plus, à tous les coins de rue, y a des affiches pour nous rappeler que tout s'y inscrit en CAPITALE! C'est bien clair que pour les prochaines décennies, c'est là que ça se passe!»
Du côté de Drummondville, les autorités municipales, réjouies par l'annonce de cet investissement, seraient à régler les derniers détails avant de lancer un concours pour louer à prix d'ami le restaurant rotatif en vue de l'ouverture d'une succursale tournante et panoramique du restaurant servant la meilleure poutine en ville.

Parallèlement, selon la rumeur, un appel d'offres serait lancé dans les prochains jours, invitant les firmes d'ingénierie à proposer la meilleure solution pour transporter l'édifice de 31 étages sur une distance de pas moins de 155 kilomètres. On laisse toutefois entendre que la pondération dans l'évaluation des projets soumis favoriserait l'option du transport par voie aérienne.


mercredi 23 avril 2014

Ginette Reno nommée au sein du personnel d'entraineurs du CH

Au lendemain de la victoire des Glorieux ayant concrétisé l'expéditive élimination du Lightning de Tampa Bay, l'état major du CH aurait annoncé en conférence de presse l'embauche permanent de madame Ginette Reno.

Ainsi, non seulement entonnerait-elle l'hymne national lors de tous les matchs locaux du club, elle agirait dorénavant aussi à titre d'entraineur adjoint et de préposée à l'équipement, à domicile comme à l'étranger. «Comme ça, elle va pouvoir nous toucher toute la gang et on va toute pouvoir scorer n'importe quand, pas juste Danny (Brière)!», aurait jalousement commenté l'un des coéquipiers du chanceux joueur de centre qui a serré la main de la grande chanteuse juste avant le début du match.

Un brin sceptique dans sa question quant à la pertinence de nommer madame Reno alors qu'elle ne possède aucune expérience connue de la gestion des opérations hockey, un collègue journaliste se serait fait répondre on ne peut plus directement par le directeur général Marc Bergevin:
«R'garde ben: prends René Bourque. Il est avec nous autres depuis janvier 2012, pis Michel (Therrien) n'avait pas encore trouvé le truc pour l'allumer. Là, madame Reno arrive dans le décor pis, le temps d'une chanson, elle trouve le trouble avec lui et le transforme en bombe offensive. Je pense que les faits parlent pour elle!»
Parallèlement, selon la rumeur, se disant «pas impressionné pantoute» alors qu'il aurait été appelé à réagir à la nouvelle, Régis Labeaume aurait fait une moue avant de déclarer, puis de rire aux éclats:
«Y a rien là. Nous autres, à Québec, ça va t'être Céline qui va chanter! Imaginez ça, un quatre de sept Nordiques-Canadiens: un soir Céline, l'autre soir Ginette, et cetera: ça serait pété, hein?
Mais bon, 'faut pas aller trop vite, quand on va être revenus dans la Ligue nationale, la première condition pour que ça arrive, ça va être que Montréal soit capable de nous suivre et de faire les séries!»


mardi 22 avril 2014

Éclosion de violence au Cocothon de Laval

Alors que des tensions diverses sont toujours présentes dans plusieurs régions du globe, c'est pourtant vers Laval que tant de reporters de la presse politique étrangère affluent depuis hier.

C'est que les débordements violents observés dimanche lors du Cocothon de Laval laissent présager une montée de la violence entre les différentes factions armées présentes sur l'île Jésus pour le contrôle du territoire.

Un politologue se disant crédible rencontré au hasard en train de rapporter ses bouteilles vides au supermarché nous a affirmé que l'incident annonçait pour le globe une période d'instabilité géopolitique. Traçant un parallèle entre l'éclatement de Laval et celui de l'ex-Yougoslavie, l'universitaire a indiqué:
«Sans l'ombre d'un doute, le départ de Gilles Vaillancourt de la mairie de Laval est l'équivalent de la mort du maréchal Tito en 1980 qui a permis aux vives tensions ethniques, nationalistes et religieuses de refaire surface en Yougoslavie après un long règne autoritaire.
C'est ni plus ni moins une preuve qu'aucune dictature ne peut faire mourir dans l'œuf le goût de la chicane, même si je dois concéder que, dans le cas qui nous préoccupe, les enjeux pour le contrôle des matières premières chocolatées en cause eussent pu être défendables à certains égards vu la rareté de la ressource et son importance pour la survie même de l'être humain.»

D'un ton d'abord posé mais soudain pris d'un trémolo dans la voix, le spécialiste a conclu: «Il ne faudrait certes pas paniquer et tirer des conclusions alarmistes, mais je pense qu'aujourd'hui nous avons la preuve que l'histoire se répètera et que nulle part nous ne sommes à l'abri de la menace d'un génocide.»

Parallèlement, selon la rumeur, le maire de Québec, Régis Labeaume, annoncerait sous peu l'abandon d'un projet pilote visant à faciliter la bonne marche des prochaines célébrations de la Fête nationale sur les plaines d'Abraham et qui prévoyait de remplacer sur le site la vente de bière par celle d'œufs en chocolat.


vendredi 18 avril 2014

Encore une «foi» dans les rues de Drummondville

Vendredi saint chaud aux abords de l'église Saint-Joseph


C'est cet après-midi qu'avait lieu la traditionnelle procession du Vendredi saint dans les rues des quartiers Saint-Joseph et Saint-Jean-Baptiste de Drummondville. Fidèle à la tradition, l'évènement aurait encore une fois cette année dégénéré en une foire d'empoignes au cours duquel les forces de l'ordre en auraient eu plein les bras.

Appelé à commenté la tournure des évènements, le relationniste de la Sureté du Québec se serait montré particulièrement abattu devant la répétition annuelle de cette manifestation hors de contrôle:
«On a beau déployer le maximum d'effectifs pour prévenir les débordements, c'est bien simple, ces gens-là sont incontrôlables. À part le type qui traine la croix dont les mouvements sont prévisibles, avec les autres, ça peut aller dans tous les sens!»
Puis, l'agent se serait remémoré avec nostalgie la belle époque du printemps érable. «En 2012, on savait qu'on avait juste à taper sur les manifestants qui portaient un carré rouge, mais là, c'est toute du monde à l'air inoffensif qui sont prêts à faire du grabuge sans avertissement», aurait-il ajouté à l'instant où les fenêtres de plusieurs résidences volaient en éclats rue Saint-Alphonse.

Puis, ajoutant à la difficulté de rétablir le calme et l'ordre dans cette Marche du Pardon, nous avons également appris que des anarchistes du Black Bloc auraient infiltré la manifestation dans un dessein pas très catholique.

Parallèlement, selon la rumeur, on déplorerait notamment l'arrestation d'un homme portant un chandail des Nordiques qui aurait brisé d'un vif coup de poing au visage le nez d'un partisan des Canadiens. L'homme en furie aurait crié: «Tiens, toé, mon p'tit Jésus de plâtre, ça c'est pour le coup de poing salaud de Mario Tremblay dans' face à Peter Stastny!»


*  *  *  *   *  *  *


DERNIÈRE HEURE - Dans un bref communiqué, le diocèse de Nicolet aurait réagi aux tristes évènements en annonçant dès maintenant que, pour calmer les esprits et briser cette tradition de violence, la marche de l'an prochain se déroulera sous le thème Une foi n'est pas coutume.


mercredi 16 avril 2014

Pauline Marois aurait déclaré: «C'est moi la première vraie belle-mère du PQ!»

Prenant publiquement la parole pour la première fois depuis le soir de la cuisante défaite électorale de son parti, l'ex-première ministre du Québec et chef démissionnaire du Parti Québécois, Pauline Marois, s'est adressée aux médias lors d'un point de presse tenu en après-midi.

D'un ton digne, elle aurait d'abord, selon nos sources, dressé un long bilan des réalisations de son gouvernement: «Pour un gouvernement qui pensait supposément juste à faire un référendum, je nous trouve pas pire pantoute! In your face, mon Philippe!» Elle aurait en outre prononcé quelques mots pour féliciter son successeur Philippe Couillard d'avoir accédé au poste de premier ministre, l'objet de sa victoire – «his abject victory», aurait-elle répété pour le bénéfice des représentants des médias anglophones présents et identifiables au sein du groupe par le sourire chronique qu'ils affichent depuis le soir du 7 avril.

Puis, Pauline Marois aurait levé le menton bien haut avant de déclarer d'un ton solennel:
«Je suis fière et reconnaissante d'avoir été la première femme à être élue au poste de première ministre du Québec. À compter d'aujourd'hui, je me ferai un devoir d'être à la hauteur de mon nouveau rôle. Parizeau, Bouchard et Landry n'ont qu'à bien se tenir: c'est moi la première véritable belle-mère du PQ!»

Par ailleurs, alors que madame Marois était toujours au micro pour répondre aux questions des journalistes, les députés Bernard Drainville, Jean-François Lisée et Pierre-Karl Péladeau auraient été vus à l'extérieur de la salle, faisant le pied de grue (d'autres sources parlent de jambettes) derrière une porte de service dans l'attente fébrile de venir tour à tour galvaniser les troupes péquistes en déroute.

Parallèlement, selon la rumeur, celle qui porte désormais aussi le titre honorifique de «Premier agneau de Charlevoix sacrifié selon les rites électoraux erratiques des Québécois» aurait émis à l'écart des micros ce commentaire à la volée au sortir de la salle:
«Y vont voir que 70 gigots libéraux élus, quand c'est pas frais, c'est pas long que ça finit par puer, même quand ça a été au préalable cuit pendant neuf ans dans une poêle en teflon où rien ne colle.» 



mardi 15 avril 2014

La ligne de parti s'est dite soulagée de perdre un associé

Le député sortant de Johnson a fait part de ses réactions suite aux résultats de l'élection du 7 avril dernier. Voici le lien pour consulter le texte intégral publié dans le journal L'Express: «J’informe la région que je me libère aujourd’hui de la ligne de parti.»

De notre côté, après que le Centre-du-Québec ait informé Yves-François Blanchet qu'il le libérait la semaine dernière, nous aurions bien voulu traiter de la réaction officielle de ce dernier dans nos pages. Malheureusement, notre cynismomètre a explosé en cours de lecture de son texte (nous en étions au paragraphe commençant par «Bien que je ne verse pas dans les attaques personnelles...»), paralysant du coup complètement notre salle de rédaction.

Parallèlement, selon la rumeur, la souveraineté du Québec serait sur le point de faire publier une lettre dans laquelle elle révèlerait en avoir profondément marre de servir de bouc émissaire pour expliquer la défaite des députés d'un parti qui pourtant ne parle en d'autres circonstances jamais d'elle.

lundi 14 avril 2014

De menaçants vandales lancent le message: «On craque pour toi mon coco!»

DRUMMONDVILLE - Constatant avec stupéfaction au petit matin que d'infâmes gredins avaient lancé des œufs sur sa demeure au cours de la nuit, un résident d'un quartier paisible - prononcé paizzzzzZZZZzzzible - de la capitale centricoise s'est dit outré d'avoir été victime d'un crime aussi baveux.

Se confiant à l'un des membres de notre équipe chevronnée de reporters couvrant les faits divers, l'homme a indiqué qu'il n'était à sa connaissance brouillé avec personne. En sanglotant, il a balbutié quelques mots avec peine avant de fondre en larmes: «J'ai yien à me (snif) 'epocher, moi! Bouah ha haaaaahhhh...»

Puis, se ressaisissant, la victime de cet odieux crime qui choque aujourd'hui a reformulé plus clairement son indignation:
«Pourquoi moi? Je suis pourtant aussi blanc que meringue montée en neige. Les gens sans scrupules qui ont fait ça devraient se regarder comme il faut dans le miroir. Un jour, leur chance va tourner, non pas qu'ils se feront battre ou fouetter, mais la police leur mettra la main au collet et ils seront cuits dur... ou carrément frits, les tatas!»
Attristé, l'homme l'était à l'évidence, mais il a tout de même conclu en philosophant: «J'ai toujours accordé de l'importance à la coquetterie de mon chez moi - pas chez vous? - et ce ne sont pas quelques petites écailles sur mon chemin qui vont m'arrêter, tant que les problèmes ne se présenteront pas à la douzaine!»

Parallèlement, selon la rumeur, le citoyen aurait soufflé à l'oreille de l'homme laid qui écrit ces lignes qu'il comptait envoyer une missive au premier ministre Harper l'enjoignant, compte tenu du retrait récent des troupes canadiennes d'Afghanistan, de déployer l'armée dans le Centre-du-Québec afin de venir à bout des dangereux criminels et autres craqués qui y sévissent. Toujours à l'affût d'éléments nouveaux pour vous informer, nous sommes à même de reproduire ici en exclusivité le début de la lettre en question:
Monsieur le Premier Ministre,
Je vous écris aujourd'hui non pas dans le but de voir crever qui que ce soit, mais ne serait-il pas temps que votre gouvernement prenne les moyens pour qu'enfin les criminels rient jaune et restent chez oeufs? 


dimanche 13 avril 2014

Yoan sous peu nommé ministre de la Culture?

Contre toute attente, le public de TVA a couronné Yoan comme étant LA VOIX du Québec.

Déjà, le premier ministre du Québec aurait téléphoné au gagnant pour le féliciter de sa victoire et pour lui offrir le poste de ministre de la Culture dans son cabinet. Par ailleurs, l'une de nos sources révèle que le coup d'éclat était déjà planifié. En effet, lors de la récente réunion du caucus des députés libéraux, le chef du parti aurait avisé ses troupes qu'il leur faudrait être actifs sur le téléphone en ce dimanche soir:
«Mes amis, on a réussi à gazer le monde pendant toute la campagne en répétant les mêmes affaires sans substance à tous les jours, mais là, je vous le dis, imaginez pour deux secondes le mot RÉFÉRENDUM répété ad nauseam dans nos messages par la grosse voix de Yoan et c'est garanti qu'on va réussir à endormir les Québécois pour des générations à venir!»
Parallèlement, selon la rumeur, la coach du favori du public, Isabelle Boulay, aurait éclaté en sanglots de joie en répétant qu'elle avait toujours su qu'Elvis n'était pas mort et qu'aujourd'hui, nous avions la preuve qu'il était toujours vivant et qu'il avait seulement légèrement désappris à chanter.

Sitôt après avoir quitté le plateau, la chanteuse aurait confirmé en exclusivité à la meute des journalistes de Québecor qu'elle reprendrait l'un de ses grands succès en l'honneur de son protégé:

Même si sur Twitter t'as mis la chicane
Je s'rai partie comme une gitane
Après toi mon beau Yoan
entre Bâton Rouge et Matane
 
 
 

Chaises hautes et bavettes pour un diner en famille bien huilé

Partageant une table en famille avec des amis dans un établissement de restauration rapide, un père de la région de Drummondville a manifesté sa grande satisfaction à l'égard dudit restaurant en vantant à quel point on s'y sentait les bienvenus en compagnie de jeunes enfants, un type d'accueil qui ne serait pas la norme dans l'industrie selon lui.

Ainsi, tout en mangeant son gros hamburger et ses frites dont la teneur en gras saturés et en sodium lui vaudrait à coup sûr d'être kidnappé pour son bien dans l'éventualité où il se hasarderait à faire une promenade devant l'Institut de cardiologie, l'homme s'est dit conquis par le fait que l'établissement offre à sa clientèle en toutes circonstances des chaises hautes propres et des bavettes jetables.

«Tsé, c'est le genre de détails qui te donnent envie de sortir au resto avec tes enfants et qui t'offrent l'occasion de passer de bons moments en famille», de préciser l'homme au moment où ses enfants, après avoir ingurgité leur boisson sucrée tout en ayant levé le nez sur une partie notable de la nourriture, étaient vite partis jouer dans le parc sur place en se chamaillant.

Parallèlement, selon la rumeur, bien que les enfants auront un vilain rhume des suites d'avoir été en contact avec un nombre incalculable de bactéries et de virus lors de leur séance dans l'amusant module de jeu et que leur père en aura eu pour des heures à ressentir des ennuis de digestion après son succulent diner clownesque, tous affirmeront dans une belle unanimité avoir hâte à leur prochaine visite dans ce restaurant ami de la famille et marchand de pur bonheur à table.


samedi 12 avril 2014

Le Centre-du-Québec caquiste frappé par de dures sanctions économiques

L'élection du 7 avril n'est derrière nous que depuis quelques jours que déjà, des sanctions économiques seraient prises par le gouvernement à l'égard du Centre-du-Québec en représailles pour n'avoir élu que des députés de la Coalition avenir Québec.

Concrètement, Transports Québec a annoncé la fermeture cette fin de semaine de l'échangeur situé à la jonction des autoroutes 20 et 30 pour une période de 19 heures. Officiellement, les travaux seraient justifiés par la fin de la vie utile de l'ouvrage construit en 1966, mais une source au MTQ aurait laissé entendre sous le couvert de l'anonymat qu'il s'agissait d'une commande politique:
«En coupant la circulation à cet endroit, on empêche les gens de faire Montréal-Québec par la rive sud et de s'arrêter à Drummondville pour faire un p'tit pipi en chemin. Ce faisant, on étouffe subtilement l'économie d'une région qui se pense comique d'avoir voté pour la CAQ et on fait en prime d'une pierre un coup.»
Expliquant que la région de Trois-Rivières avait compris, elle, que de voter libéral était un geste salutaire pour son économie, un porte-parole du nouveau gouvernement aurait laissé entendre que la réouverture de l'échangeur 20-30 n'était pas assurée: «On verra suite à ce projet-pilote si les Tim Hortons et les McDo sur le bord de la 40 ont fait des affaires d'or et sont d'accord avec cette mesure de reconfiguration du réseau routier québécois

Puis, appelé à commenter l'impact négatif de cette fermeture sur l'activité commerciale en bordure de l'autoroute 20 au Centre-du-Québec, celui-ci se serait contenté de dire, sourire en coin: «Peut-être qu'ils vont enfin comprendre, ce monde-là, que ça dure loooooongtemps un gouvernement majoritaire quand tu ne votes pas du bon bord!»

Parallèlement, selon la rumeur, le MTQ annoncerait sous peu officiellement la fermeture complète du pont Laviolette pour une durée indéterminée. «Le lien routier a été évalué comme étant superflu dans le contexte d'étouffement économique mis en place depuis le 7 avril... Quoi? J'ai dit étouffement? Épanouissement. Je voulais dire ÉPANOUISSEMENT!» aurait-on entendu de la bouche du porte-parole du ministère en entrevue à Radio X.


Source: MTQ

mercredi 9 avril 2014

Recrudescence de la popularité de la Reine au Québec au lendemain de l'élection

Au lendemain de l'élection québécoise qui a résulté en une désaffection historique à l'égard du Parti Québécois, nous avons appris d'une source fiable au gouvernement fédéral que le nombre de demandes provenant du Québec pour obtenir une photographie officielle de Sa Majesté la reine Elizabeth II avait explosé.


Comme cet engouement inattendu pour le portrait royal gratis engendrera d'importants coûts non prévus dans le budget fédéral actuel, le gouvernement Harper annoncerait incessamment par voie de communiqué que le montant de la facture de cette ferveur royaliste soudaine de la population québécoise sera entièrement prélevé à même la prochaine enveloppe de péréquation destinée à la province.

Un proche du premier ministre aurait ainsi expliqué à la meute de correspondants parlementaires ce choix de monnayer lesdites photographies: «Vous le savez comme moi, aujourd'hui, les Québécois se disent fédéralistes, mais ça ne prendrait qu'une bénigne manœuvre politique pour tenter de les assimiler pour que, tout d'un coup, ils virent complètement leur capot de bord.»

Parallèlement, selon la rumeur, le crucifix de l'Assemblée nationale aurait suinté, juste au-dessus du fauteuil du président, de l'encre formant ce message: «Finalement, qu'est-ce qui arrive avec moi?»

mardi 8 avril 2014

Lendemain d'élections: la bonne humeur inscrite au programme du PLQ

Peu après l'annonce de l'éclatante victoire électorale du PLQ, nous avons appris que l'entourage de Philippe Couillard était mort de rire tout sourire. Réunis à Saint-Félicien, quelque 200 sympathisants auraient même été invités, pour symboliser qu'on n'avait pas ri de même au Québec depuis des décennies, à accueillir leur nouvel idole sur la musique de Symphorien.

L'un des organisateurs libéraux présents au rassemblement du parti dans la métropole aurait par ailleurs confié à notre source, sur un ton exagérément de bonne humeur:
«Ce qui vient de se passer est incroyable; on vient de vivre un moment historique, même si tout le monde l'aura oublié demain! Après tout, faut pas vivre dans le passé: y en a ben que je connais qui, depuis 18 mois, ont déjà tout dépensé les épargnes qu'ils avaient mises de côté durant la période de prospérité sans précédent qu'on avait connue de 2003 à 2012. Là, on va pouvoir se refaire un peu!»

Puis, l'homme s'est montré particulièrement volubile, signalant que ça faisait du bien de pouvoir enfin se délier la langue au sujet des secrets du succès grâce à la confortable majorité parlementaire acquise. «Vous rendez vous compte, après tout ce qui s'est passé, plus de 41% des électeurs nous ont accordé leur pfffpfffpfff... leur pfffpfffpfff... leur CONFIANCE!», a-t-il péniblement ajouté avant de pouffer de rire et d'aller rejoindre champagne à la main le futur ministre Jean-Marc Fournier, soudainement heureux de réapparaître devant les caméras.

Parallèlement, selon la rumeur, le gouvernement nouvellement élu serait sur le point de suggérer, loin de toute ingérence formelle, que les témoignages à venir à la commission Charbonneau soient agrémentés de rires en canne.

lundi 7 avril 2014

Les firmes de sondage réclament un vote fiable des électeurs

À l'heure où les premiers électeurs québécois se présentaient aux urnes ce matin pour exercer leur devoir de citoyens, nous avons appris que le regroupement des maisons de sondage aurait présenté une demande d'injonction à la cour afin que soit invalidée l'élection d'aujourd'hui dans l'éventualité où les résultats divergeraient sensiblement de ceux obtenus dans leurs plus récentes enquêtes.

Plus précisément, le préambule de la requête explique: «Dans un contexte où nous investissons temps et argent sans compter pour réaliser des enquêtes non probabilistes fiables qui n'ont certes pas la prétention d'être scientifiques (qui s'en soucie?) mais assurent qu'un sujet aussi ennuyant que la démocratie fait encore jaser, nous demandons respectueusement à la cour de rétablir notre crédibilité en invalidant les résultats du scrutin si ceux-ci ne sont pas fiables et fidèles aux projections.»

Par ailleurs, le représentant de l'une des firmes de sondage a accepté, sous le couvert de l'anonymat, de nous livrer le fond de sa pensée:
«Écoutez, le monde veut des chiffres, faque on leur en donne. Nous autres, on a travaillé comme des malades durant toute la campagne pour que les politiciens puissent rivaliser avec la course aux séries des Canadiens dans l'attention du public. Pis là, v'là que des électeurs qui votent avant même d'être complètement réveillés et choisissent en chantant Ma-p'tite-vache-a-mal-aux-pattes dans l'isoloir pourraient décider de faire mentir nos résultats.»

Notre source a conclu, l'air sombre et dépité: «Si c'est rendu que c'est l'improvisation populaire, plutôt que notre travail sérieux, qui va déterminer qui va gouverner le Québec et comment, je ne sais pas où on s'en va!»

Parallèlement, selon la rumeur, les responsables des sondages internes au PLQ se pinceraient, tout juste après avoir stoppé in extremis la publication d'un communiqué qui informait notamment: «Même en éliminant tous les répondants qui nous ont raccroché au nez à la mention du mot "libéral" et en concentrant nos appels sur nos listes de sympathisants, nous n'arrivons pas à des résultats aussi positifs que les sondeurs nationaux.»

vendredi 4 avril 2014

Un gouvernement du PLQ abolirait les élections

DERNIÈRE HEURE - Constatant l'impact positif de sa déclaration d'hier sur son intention d'offrir «aux Québécois un congé d'élection pendant quatre ans», Philippe Couillard a précisé ses intentions sur ce thème lors de son point de presse matinal.

Voulant éviter les mauvaises interprétations, le chef libéral a dissipé tous les doutes sur ses intentions, disant être à l'écoute de la volonté de la population d'aller encore plus loin: «Dès notre arrivée au pouvoir, je déposerai un projet de loi qui abolira une fois pour toutes la tenue d'élections au Québec.»

                                                 Photo: AFP

Puis, reprenant l'argumentaire de la veille, le Líder Mínimo du PLQ a répété vouloir apporter de gros changements dans la gestion des affaires de l'état sans avoir à être enquiquiné par l'opposition et que, pour y arriver, «ça prend une ambiance de stabilité gouvernementale».

Parallèlement, selon la rumeur, le premier ministre Stephen Harper annoncerait sous peu qu'un projet de loi en ce sens est déjà rédigé à Ottawa et serait soumis prochainement à un vote libre à la Chambre des communes, une pratique inscrite tacitement dans la culture de son parti.

Disney Junior à la rescousse d'un électeur indécis

Au moment où l'échéance électorale du 7 avril approche à grands pas, notre reporter sur le terrain a appris qu'un homme de Drummondville craint de ne pas être en mesure de faire un choix éclairé, étant donné qu'il n'a plus accès aux sources d'information traditionnellement diffusées via son téléviseur. Concrètement, l'infortuné Drummondvillois affirme être totalement impuissant devant l'instrumentalisation qu'ont fait ses enfants des outils démocratiques, eux qui votent systématiquement à majorité pour que la famille en entier regarde Disney Junior à la télé.

Désespéré de ne pas avoir accès aux savantes analyses de commentateurs chevronnés tels que Liza Frulla - dont la réputation de grande objectivité fait consensus - l'homme s'est rendu à l'évidence qu'il devait se rabattre sur le réseau télévisé préféré de ses enfants pour éclairer sa lanterne électorale.

Dans un premier temps, son cœur d'indépendantiste déçu a été grandement touché par le visionnement d'un épisode de Jake et les pirates du Pays Imaginaire. Pour tenter de réparer les erreurs commises auparavant par Le Frisé et faire oublier l'enthousiasme débordant du Capitaine, qui avait fait si peur en brandissant bien haut son crochet pour marquer son souhait de faire un pays, la petite Izzy a réussi à mettre les deux mains sur le volant de Bucky le bateau volant et a promis que, dès que les vents seraient favorables, elle aurait recours à son petit sac de poussière de fée - qu'une autre fillette en culottes courtes debout à sa gauche ne cessait de vouloir lui dérober - pour amener tout le monde en direction du Pays Imaginaire.

Toutefois, l'homme est redevenu indécis aussitôt le thème musical du dessin animé suivant commencé:

Docteur La Peluche va te soigner (si tu n'es vraiment pas pressé)
Si tu es un jouet (rouge), elle va t’aider
N’aie pas peur, ça va aller (mais pas vite)
Les jouets sont sa spécialité (surtout les marionnettes et les pantins)
 
On va très bien s’occuper de toi (durant ton long coma)
Le docteur La Peluche est là pour ça (et aussi pour créer 250 000 emplois)
Si ça pique surtout pas de panique (Tomassi n'est plus là donc tu n'es plus allergique) 
Elle soigne tous les bobos dans sa clinique (privée où ta carte de crédit fait tchic-tchic)
 
Dans cet épisode précis, Docteur La Peluche a gentiment aidé trois de ses amis médecins à convaincre les toutous de rester immobiles, sans regarder derrière eux sous aucun prétexte, en leur disant:
 «N'ayez pas peur! Avec nous, il ne va rien se passer...»

Pendant ce temps, les enfants de l'homme se sont mis à se chicaner au sujet de l'avenir - l'un disait OUI et l'autre NON. Plus spécifiquement, l'un a affirmé préférer voir Mickey vivre de nouvelles aventures tandis que l'autre a fait valoir que c'est bien mieux de revoir les mêmes épisodes encore et encore, étant donné qu'on sait à quoi on a affaire et qu'il n'y a pas de mauvaise surprise dans ce temps-là.

Toujours est-il qu'à trop vouloir avoir raison en essayant de faire le plus peur possible à l'autre, les deux bambins de l'électeur en ont complètement oublié qu'ils avaient la possibilité de changer de poste pour regarder Toc Toc Toc et son grincheux maître de (ri)poste et chef de gare monsieur CAQpoutte.

Aux dernières nouvelles, l'électeur aurait estimé avoir de solides arguments en main pour choisir de faire un X sur sa participation à la vie démocratique. Toutefois, des sources fiables révèlent que l'homme irait voter en trois p'tites étapes (entrer-voter-sortir) pour mettre en pratique les conseils de l'agent spécial OSO.

Parallèlement, selon la rumeur, Disney Junior aurait annoncé que le personnage de la vilaine fée Dérale sévirait encore dans la prochaine saison de Harry et ses dinosaures.


mercredi 2 avril 2014

Le libre-échange, pierre angulaire de la relance de Drummondville

Pendant que nos regards sont tournés vers la campagne électorale québécoise, Drummondville prend, mine de rien, une sérieuse option pour relancer son économie grâce au libre-échange.

En effet, un tout nouvel établissement œuvrant dans le secteur des services aux personnes ouvrira sous peu ses portes, au grand bonheur du Conseil municipal qui a modifié son règlement de zonage en conséquence, dans un premier temps afin de faciliter l'arrivée de ce nouveau temple «bien tenu et décoré avec goût».

(Pour plus de détails en regard de ce projet. consultez l'article suivant: http://www.journalexpress.ca/Actualites/2014-04-02/article-3674625/LAuberge-La-Passion-est-prete-a-accueillir-les-echangistes/1)

Mais, selon nos sources, cette ouverture ne serait que la première pierre posée dans ce qui devrait s'avérer le plus vaste projet économique de la décennie dans la région, réalisé avec un total souci pour le respect de la diversité de la faune. Cet audacieux chantier n'est ni plus ni moins que de faire véritablement de la capitale du Centre-du-Québec un carrefour majeur d'échanges où l'activité économique intense n'empêcherait pas la nature (humaine) de s'ébattre.

Par ailleurs, il convient de signaler que, inspirés par le grand succès du modèle commercial du géant Costco qui ne se dément pas depuis son ouverture dans la métropole centricoise, les propriétaires de la nouvelle auberge ont opté eux aussi pour une formule d'adhésion avec carte de membre.

Puis, comme c'est déjà le cas dans les casinos du Québec, l'un des propriétaires souligne que son établissement maintiendra un seuil élevé de chic et de classe, tenant à préciser: «Le jeans sera accepté mais il devra être propre».

Parallèlement, selon la rumeur, Loto-Québec aurait déjà un œil intéressé braqué sur ce projet novateur et rêverait même de faire sauter la chainette de la porte des derniers tabous, envisageant de reprendre à son profit le modèle d'affaires ailleurs en province. Le premier concept de mise en marché tablerait sur le slogan «Là où il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir!». Par contre, les opposants au projet auraient quant à eux déjà obtenu la garantie de la mise en place de l'équivalent de son programme Mise sur toi pour le jeu responsable, à savoir le programme Rhabille-toi.




EXCLUSIF - Sol Zanetti aurait un frère de mauvaise humeur en Ukraine

Ne reculant devant rien pour vous informer, notre bureau d'enquête a mis la main sur des preuves troublantes qui démontreraient que le chef d'Option nationale Sol Zanetti serait le frère cadet du premier ministre ukrainien Arseniy Yatseniuk.

Concrètement, après analyse de clichés des deux hommes, notre spécialiste de l'identité est formel à l'effet qu'il est probable à 100% qu'il soit possible que le lien de parenté soit une option envisageable.



Par ailleurs, de plus amples recherches nous ont appris que le véritable nom du chef d'Option nationale était Sol Ittenaz et qu'il était issu d'une grande famille ukrainienne au sang suffisamment noble pour succéder à un chef de parti charismatique ayant quitté ses fonctions pour retourner au monde de la finance, profession devenue une option nationalement acceptable depuis l'avènement de la perestroïka.

En guise d'ultime preuve de ce qu'il avance, le Centricois a mis la main sur l'intégral d'une lettre que Sol Zanetti aurait tout récemment fait parvenir à son ainé et dont nous reproduisons ici le texte intégral:



Mon cher frère,
Il y a déjà bien longtemps que j'ai quitté la mère patrie et je dois te confier me sentir vraiment chez moi ici au Québec. Tu sais, ce que je vais te dire va sans doute te choquer, mais les Québécois sont de grands fans de Poutine. Ils en parlent toujours, ils l'imaginent s'adapter à toutes les sauces; pour certains, c'est même une fierté nationale! Ouf, frérot, ça te ferait capoter de voir ça!
L'autre jour, j'ai même entendu Denis Gagné dire à L'épicerie, en conclusion d'un reportage où il faisait goûter à l'aveugle des sauces brunes du commerce, qu'il appuyait le rattachement de la Crimée à la Russie. En fait, il n'a pas dit ça dans ces mots-là, il a plutôt analysé: «Bien sûr, il est important de savoir que les amateurs de Poutine doivent s'attendre avec le temps à des poussées expansionnistes qui déplairont à leurs voisins de plus petite taille qu'eux. Mais, qu'à cela ne tienne, il faut savoir faire fi du regard réprobateur des autres et se faire plaisir de temps à autre.»
J'en profite ici pour te faire remarquer à quel point les Québécois sont férus de politique internationale, au point où ils abordent le sujet même au beau milieu d'une émission consacrée à l'alimentation. Des citoyens du monde, que j'te dis! 
Quand même, tout n'est pas parfait non plus ici. Il m'est déjà arrivé qu'un gars - un collègue enseignant en philosophie comme moi - veuille quasiment me casser la gueule juste parce que je lui faisais part du fait que mon pays me manquait un peu. En prenant un café il y a de cela quelques années, je confiais à ce collègue à quel point il n'y avait rien de plus beau au monde que de voir Kiev en hiver, que ça me rendait fier chaque fois de revoir cette perle irremplaçable, ce pilier de notre offensive pour déjouer les vilains gardiens du passé qui rêvent de nous ramener à l'ère soviétique. C'est alors que mon collègue s'était dressé devant moi, le poing dans les airs, et m'avait dit en gueulant:
«T'es un beau clown, toé! Tout le monde est écoeuré de le voir, ça fait 19 matchs de suite qu'il n'a pas scoré, pis toé, tu viens me dire avec le sourire dans la face que - blablabla - c'est une perle irremplaçable. Si tu veux rire de moé, on va régler ça tu'suite!»
Bon, ça n'avait quand même pas trop mal fini: le gars s'était excusé par la suite en me disant qu'il avait compris Kovalev plutôt que Kiev. Ça te montre à quel point ils sont passionnés, les gens d'ici. Par contre, rassure-toi, ils ne se taperaient jamais sur la gueule simplement pour un OUI ou pour un NON.
D'ailleurs, en tirant du positif de leur expérience, au lieu de vous battre à la maison au sujet du référendum en Crimée, je me permets de te mentionner que vous auriez dû faire comme les Québécois et juste ne plus vouloir en parler du référendum. Je te le dis: ça aurait réglé le problème tout seul!
En terminant, mon frère, je t'ai vu souvent aux nouvelles durant la récente crise ukrainienne et c'est pas possible comme t'as l'air bête. C'est sûr que tes lunettes carrées renforcent ton image d'aristocrate coincé, mais de grâce, un petit sourire de temps en temps ne te ferait pas de tort. C'est bien simple, t'as la tête d'un gars qui gère une crise politique alors que c'est moi qui suis pogné avec une élection où mes scores ne lèvent pas comme je le voudrais.
Prends soin de toi et, si ton horaire te le permet, pars quelques jours en vacance à Sotchi et imprègne-toi de savoureuse cuisine d'inspiration québécoise: on dit ici que la ville olympique est un véritable joyau de Poutine!
Ton frère,
Sol 




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Prochainement, nous poursuivrons notre série «Ces chefs de parti qui ne nous disent pas tout», alors que notre prochain dossier PORTERa sur Philippe Couillard, une série de 28 articles à ne pas manquer qui lèvera notamment le voile sur l'identité de la sœur saoudienne qu'aurait le chef du PLQ.





mardi 1 avril 2014

QUÉBEC 2014 - Une heure moins tard que dans les Maritimes: ce qu'on dit les chefs

DERNIÈRE HEURE - Philippe Couillard aurait mentionné en point de presse que pour les Québécois en quête du mirage de la liberté, RÉFÉRENDUM est synonyme d'AQUARIUM.

Mise au courant de ce nouveau 'one-(high)liner' du chef libéral, Pauline Marois aurait répliqué:
«Je trouve que monsieur Couillard est de plus en plus pitoyable dans son rôle de dauphin de Jean Charest!»
Quant au chef de la Coalition avenir Québec François Legault, fidèle à son engagement de ne plus parler que d'économie, il est demeuré muet comme une carpe.

Enfin, Françoise David aurait aujourd'hui nagé dans ses propres eaux, abordant le sujet de l'exploitation pétrolière à Anticosti en ces termes:
«Jamais un député solidaire ne s'assoira à côté d'un gouvernement qui ne fera pas en sorte que l'exploitation de nos ressources naturelles entraine des retombées du même ordre que celles de la pêche miraculeuse au lac de Tibériade pour le peuple du Québec. Jamais.»


Pauline Marois annonce l'annulation du scrutin du 7 avril

Aussitôt arrivée devant la meute de journalistes qui l'attendaient pour son point de presse matinal, Pauline Marois aurait coupé court à l'interrogatoire attendu au sujet des allégations de financement illégal impliquant son mari Claude Blanchet. Contre toute attente, c'est une chef péquiste rayonnante et détendue - certains avancent même qu'elle réprimait alors un fou rire - qui se serait écriée aux représentants de la presse:
«Time out, les boys!... POISSON D'AVRIL! Y'en n'aura pas d'élection le 7 avril! On vous a bien eus, hein?»
Visiblement indisposé par cet aveu de la première ministre, un des représentants des médias anglophones aurait demandé d'un ton cynique:
«Plutôt que d'être une bonne blague, votre volteface d'aujourd'hui n'est-elle pas plutôt motivée par votre difficulté à ramener votre projet de charte de la laïcité - qui est objectivement parlant raciste et xénophobe - au cœur des débats de la campagne?»
D'un ton badin, madame Marois aurait simplement envoyé:
«Here, let's say, the many souverainiste fish always gigotent and barbotent in my party, you know, so when we talk about the Charte de la laïcité during the campagne, the people do not be afraid about un référendum. As we say in the dicton gaspésien: if you succeed in détourner l'attention of the tuna, it will be pas mal plus facile de l'embarquer in the chaloupe 
Parallèlement, selon la rumeur, Jean-Marc Fournier, dont l'absence dans la campagne libérale a été maintes fois soulevée, aurait réagi à la nouvelle en ces termes:
«Ben voyons, pensez-vous vraiment que je l'savais pas que c'était une joke, cette campagne-là? Non mais, vous auriez dû allumer qu'il y avait anguille sous roche quand vous avez remarqué que je ne courais pas devant vos Kodak pour me montrer la binette.
Inquiétez-vous pas: quand ça va être une vraie campagne, je vais être là en permanence comme une sangsue accrochée au dos d'un requin!», a-t-il ajouté avant de se racler la gorge et de prendre une gorgée d'eau.
Esquivant habilement une dernière question au sujet de la reprise prochaine des travaux de la commission Charbonneau, le député de Saint-Laurent aurait conclu son point de presse en s'indignant que ce poisson d'avril était une farce lamentable et indigne d'une première ministre, indiquant d'un ton solennel que son parti à lui ne se limiterait jamais à une seule journée par année pour rire du monde.