mercredi 11 juin 2014

Alerte à la noyade: Vague déferlante d'emplois sur le Centre-du-Québec

C'est avec fierté qu'Emploi Québec a dévoilé ses résultats aux médias à l'effet que son service de placement «est très populaire dans la région». Dans les faits, c'est ni plus ni moins qu'une véritable plaque tournante de l'emploi que serait devenu le Centre-du-Québec.

Interrogée au sujet de cette performance sans égale, la porte-parole d'Emploi Québec a ajouté avec enthousiasme:
«Nous sommes bien conscients que la majorité des 800 postes offerts entrent dans la catégorie du cheap labour, mais entre vous et moi, au Centre-du-Québec, si on donne aux gens l'espoir qu'ils auront les moyens pour se payer une caisse de 12 par semaine, je pense qu'on peut dire "mission accomplie". Pour le reste, c'est aux travailleurs à savoir profiter des spéciaux chez Maxi et Super C.»
Par ailleurs, interrogé sur la rue Brock à la sortie des bureaux d'Emploi Québec, un homme est allé dans le même sens:
«Là, je viens d'aller les voir pour mettre à jour mon CV parce que je veux sauter dans le train de cette recherche de main-d'œuvre. Imagine, j'ai vu un poste affiché à 12 piasses de l'heure qui pourrait reconnaitre mes compétences: j'ai cinq ans d'expérience dans le domaine, je suis bilingue, je connais très bien la suite Office et aussi le beau-frère du proprio de la business. Si avec tous mes atouts, je réussis pas à l'avoir, j'suis pas inquiet, j'irai porter mon CV au Couche-Tard. Eux autres, y en cherchent toujours du monde fiable!»
Parallèlement, selon la rumeur, à l'instar d'Emploi Québec, le Comptoir Alimentaire Drummond annoncerait sous peu une hausse spectaculaire de sa clientèle, signe que l'économie centricoise tourne à plein régime.

lundi 9 juin 2014

Trois détenus s'envoient en l'air au Centre de détention de Québec

QUÉBEC - Au lendemain de la triple évasion de la prison d'Orsainville à bord d'un hélicoptère, la ministre de la Sécurité publique Lise Thériault a tenu à rassurer la population par voie de communiqué:
«Au nom du gouvernement du Québec, je suis pleinement consciente que les gens puissent être inquiets de savoir que ces trois individus dangereux circulent librement. Toutefois, j'invite les Québécois à continuer à dormir sur leurs deux oreilles, sachant que tant de criminels sont en liberté permanente chez nous et que les choses ne se passent pourtant pas trop mal.»  
Par ailleurs, le directeur de la sécurité du centre de détention a tenu à faire son mea culpa de ne pas avoir vu ça venir:
«On a beau se tenir à jour dans la connaissance de l'évolution des tentatives d'évasion, on ne pouvait quand même pas prévoir que ce qui s'est passé à l'établissement de Saint-Jérôme l'an passé allait se reproduire ici. Pour ça, il aura sans doute fallu qu'un détenu voit le tout à LCN et cette possibilité, on ne l'a pas vu venir.».
Poursuivant devant les journalistes, il a expliqué que ses équipes de gardiens comptaient sur un programme de formation de pointe qui donnait des résultats probants. À titre d'exemple, il a cité le fait qu'aucun détenu ne s'était évadé d'une prison québécoise en limant les barreaux de sa cellule depuis le visionnement de la vidéo de formation tirée d'un épisode de Lucky Luke qui avait mis au jour le stratagème de Ma Dalton de camoufler une lime à métal dans un pain baguette.

Du côté de l'hôtel de ville, nous avons appris que le maire Régis Labeaume annoncerait sous peu le retour d'un partenariat majeur de sa ville avec la marque Red Bull. Dans le contexte, on reprendrait le célèbre slogan au goût du jour: «Reste pas pris entre quatre murs... Red Bull donne des ailes!»

Parallèlement, selon la rumeur, le Dictionnaire des expressions québécoises compterait maintenant une nouvelle entrée. Ainsi, si, pour parler de facilité d'accès, on peut entrer quelque part comme dans un moulin, il serait désormais d'usage de dire qu'on peut en sortir comme d'une prison québécoise.



samedi 7 juin 2014

Lancement de la saison du Village québécois d'antan 2.0

Encore une fois cette année, les résidents de la MRC Drummond sont invités cette fin de semaine à visiter gratuitement le Village québécois d'antan de Drummondville.

Déjà, ce samedi, une foule appréciable de gens en ont profité pour franchir les guichets de l'endroit et replonger au cœur du XIXe siècle et du début du XXe pour vivre au rythme de la vie animée avec brio par le personnel soucieux de faire revivre aux visiteurs cette époque de notre histoire.

Signe des temps, le site du VQA compte cette année sur un ajout d'époque, à savoir des employés qui sillonnent le village à bord de voiturettes de golf. Interrogé au passage, un poney à la mine triste s'est dit inquiet que ce virage lui fasse à terme perdre son emploi.

Parallèlement, selon la rumeur, l'imprimeur du village s'apprêterait à mettre la clé sous la porte, la publication de son journal étant menacée par la vague de quotidiens en Amérique du Nord qui cesseront de publier en version papier pour se tourner entièrement vers le Web. Puis, des commérages font état de la possibilité que, dans un souci de rentabilité, le quêteux serait sous peu appelé à vendre des forfaits de téléphonie cellulaire entre deux anecdotes et que la beignerie serait convoitée par la chaine Tim Hortons.