samedi 17 mars 2012

Taco Bell Taschereau - Première partie

Les gens qui me connaissent savent que, côté restauration rapide gastronomique, j'ai notamment un petit faible pour Taco Bell. Je dis notamment parce que la cloche tex-mex n'a pas le monopole du contrôle de mes papilles en ce qui a trait aux saveurs authentiques (Ha ha!).

En fait, au fil des ans, j'en ai beaucoup plus souvent parlé que j'en ai mangé - dégusté, savouré seraient-ils ici des termes plus justes?! D'une part parce que jusqu'à tout récemment encore, Taco Bell était complètement absent du marché québécois. Puis, parce qu'une fois que quelques succursales sont discrètement apparues chez nous, chacune de mes visites y a été au minimum décevante, quand ce n'était pas carrément enrageante.

Par exemple, la dernière fois que j'y étais allé, c'était à la succursale du boulevard Taschereau - comme toutes les autres fois sauf une à celle de Pierrefonds. Pour tout vous dire, lors de cette dernière visite, j'y étais allé, mais je n'y avais finalement pas mangé. Cette fois-là - c'était un soir du printemps 2010 car il y avait un match des Canadiens en séries que les employés de la cuisine écoutaient à la radio et commentaient bruyamment - nous avions commandé simplement deux trios comportant des tacos tout ce qu'il y a de plus standard.

Après avoir payé, nous avions attendu... et attendu...

Puis, pendant notre attente, trois gars étaient arrivés pour vivre comme nous l'expérience Taco Bell. Peu après qu'ils aient eu commandé, la caissière avait d'abord indiqué aux trois gars qu'ils devaient modifier leurs commandes parce qu'un des employés en cuisine venait de crier : « Y a pus d'fromage pour les nachos! »

Les gars avaient dû opté pour les frites, j'imagine. Après tout, c'est possible que la disponibilité d'un produit fasse défaut à un moment ou à un autre dans quelque restaurant que ce soit.

Donc, nous attendions encore : 5 minutes... 8 minutes... 12... Et, pendant ce temps, il ne se passait rien en cuisine.

Nous pouvions entendre les employés parler du match en cours et les voir... se lancer ce qui semblait être de l'eau, ou une autre boisson! Pas de tacos en vue, ni pour nous ni pour les clients qui avaient commandé après nous (mais, circonstance atténuante oblige, qui attendaient depuis moins longtemps tout de même).

Pendant ce temps-là, la caissière, elle, était excédée car chaque fois qu'elle s'informait de l'état de la situation, aucun de ses collègues ne lui répondait. De mémoire, je crois me rappeler qu'elle se soit excusée à quelques reprises et manifester que : « C'est long ce soir! Y font rien! »

Finalement, alors que nous attendions depuis près d'une vingtaine de minutes - pour ceux qui doutait de ma patience, mettez ça dans votre pipe! - la caissière, après un autre soupir de découragement, avait décidé de s'enquérir une nouvelle fois de l'avancement de la préparation des commandes.

C'est alors que nous avions entendu ces paroles qui, ce soir-là, m'avaient fait juré que le glas était sonné ad vitam eternam pour ce Taco Bell dans mon cas :

« Y a pus d'boeuf pour les tacos! »

Exigeant un remboursement illico - obtenu sans peine évidemment - nous avions quitté cet infâme endroit qui m'avait paru ce soir-là être le champion des établissements mal tenus pour finir au Harvey's d'en face.

Si j'en parle maintenant, c'est que j'ai tout récemment brisé ma promesse à moi-même de ne plus jamais mettre les pieds au Taco Bell du boulevard Taschereau et j'y ai expérimenté une agréable surprise, au point de réhabiliter l'établissement sur ma liste de fréquentation, voire de l'encenser...

J'y reviendrai...

(Pour lire la suite: http://lecentricois.blogspot.ca/2012/03/taco-bell-second-opus-intitule-vivement.html)

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