vendredi 2 mars 2012

Carl's Jr. deux fois dans la même semaine

Lorsque j'ai, plus tôt cette semaine, abordé le thème du développement du nouveau Madrid, j'ai entre autres mentionné le nom de Carl's Jr. comme restaurant de type fast-food qui aurait au moins le mérite d'offrir un produit qu'on ne trouve pas à toutes les sorties d'autoroute.

Or, effet total du hasard ou exercice d'une force mystérieuse, un site de nouvelles vient de me proposer cette publicité de Carl's Jr. qui, vous le verrez, a de quoi faire - bien ou mal - réagir :
http://www.youtube.com/watch?v=xdGsKzmCgB0

En lisant un peu sur le sujet, je viens d'apprendre que la chaîne propose depuis quelques années déjà des publicités mettant en vedette des mannequins connues. Force est de constater que la clientèle cible ici n'est pas la famille traditionnelle et qu'on est loin de l'ours A & W ou du singe Subway!

Juré craché, ce n'est pas l'image que j'avais en tête quand j'ai d'une certaine façon souhaiter - le mot est fort - que cette chaîne originaire du sud-ouest américain fasse son entrée dans le marché québécois.

Non. De mémoire, dans ma modeste vie, je suis allé deux fois chez Carl's Jr. et une seule fois chez son jumeau Hardee's et rien lors de ces visites ne s'est approché une seule seconde de l'ambiance véhiculée dans cette publicité.

Dans le premier cas, chacune de mes deux visites ont été au Carl's Jr. de Redding, dont l'une juste avant d'aller assister à un méga rodéo digne du véritable far-west. Bon, les mauvaises langues diront que je fais du name-dropping pour exalter ma tranche de vie en Californie. Là-dessus, je dirai simplement que Redding n'a rien du cliché de la destination californienne paradisiaque classique. Dans une vallée désertique où la température moyenne maximale avoisine les 38 à degrés Celsius en été sans grand attrait particulier, Redding n'est pas à proprement parler une destination touristique naturelle, ce qui ne signifie pas pour autant qu'elle soit sans aucun charme, mais plutôt... qu'il faille chercher un peu plus longtemps pour le trouver!

Donc, aux abords de l'Interstate 5, j'ai mangé à deux reprises des hamburgers graisseux chez Carl's Jr. et, croyez-moi, je n'y ai vu nulle part quelqu'un qui ressemblait à la madame de la pub!

Quant à ma visite chez Hardee's, elle remonte à un passage dans un truck stop quelque part en Indiana ou au Michigan et, encore là, en pleine tempête de neige à deux pas d'un magasin qui vendait tout un bric-à brac pour le camionneur américain moyen, comme des chemises à carreaux XXXL et d'immenses sachets de beef jerky (boeuf séché), on était loin de la pub!

Évidemment, pour tenir compte de la réalité québécoise, la chaîne devrait adapter sa stratégie publicitaire. Et pour y parvenir, voilà un concept infaillible : on garde le même scénario publicitaire que pour la campagne américaine, à la différence qu'on remplace le mannequin Kate Upton (je ne la connaissais pas avant aujourd'hui, mais bon, Lysiane Gagnon, elle, ne connaissait pas Gary Carter, alors qui pourrait m'en faire le reproche?) par un gros tyrannosaure en papier mâché ou, encore mieux, par le célèbre ménestrel qui a entretenu sa notoriété et diffusé son talent durant des années à l'ombre du défunt moulin rouge.

Tous les ingrédients sont là pour faire en sorte que l'étoile de Carl's Jr. brille enfin dans le firmament gastronomique québécois! Vous ne trouvez pas? Allez voir comme ça a l'air savoureux!
http://www.carlsjr.com/

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