Dans un point de presse longuement préparé tenu hier devant un carton, c'est un Amir Khadir outré qui a tempêté au sujet des avoirs que posséderaient Quebecor dans l'État du Delaware. Flanqué des deux porte-paroles de Québec Solidaire, le bouillant député de Mercier a laissé entendre «qu'il serait tout à fait incompréhensible pour la majorité des Québécois, qui aujourd'hui sont en train de remplir leurs impôts», qu'une multinationale québécoise possède des comptes bancaires à l'étranger.
Appelé à commenter ces allégations, le principal intéressé a fait preuve de transparence en expliquant: «Écoutez, c'est pas qu'on ne veut pas encourager le secteur bancaire canadien - qui vit à l'heure actuelle une grave crise de rentabilité et qui aurait bien besoin de notre coup de pouce - mais c'était rendu hallucinant le montant minimum qu'on nous exigeait de maintenir dans le compte pour éviter d'avoir à payer les frais de transaction au guichet automatique.»
C'est aux côtés du gouverneur du Delaware, reconnaissant que la controverse ait provoqué dans les médias partout dans le monde un intérêt inédit pour son État, que le magnat du monde médiatique québécois a conclu: «La business, c'est la business!»
Parallèlement, selon la rumeur, le milliardaire Conrad Black aurait confié en entrevue à Sun News qu'il avait profité de son séjour en prison aux États-Unis pour affermir sa position de pourfendeur de l'économie illégitime en transférant tous ses avoirs dans un compte courant à la Caisse populaire de la Vallée des Pays-d'en-Haut.
Actualités du Centre-du-Québec (et d'ailleurs) exclusives et revisitées par l'œil complètement biaisé de notre équipe chevronnée. Même au royaume de la poutine et du bonheur, quand une nouvelle est trop sérieuse, mieux vaut en rire. Notre engagement est toutefois de perpétuer avec rigueur une certitude universelle: si c'est écrit sur Internet, c'est que c'est vrai!
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire